D’après les experts, le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) qui parait un trouble moderne a sans doute toujours existé. On ne l’a décrit cliniquement qu’au début du XXe siècle. Il a été décrit de plusieurs façons, depuis le syndrome de l'enfant hyperactif, en passant par le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (1980), ou encore le trouble d'hyperactivité avec déficit d'attention ou THADA (1987).
Aujourd’hui, on utilise régulièrement les termes de "déficit de l'attention avec hyperactivité" (DAAH), ou de "trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité" (TDAH).
Comme le TDAH se remarque plus souvent chez l’enfant que chez l’adulte, il a été mieux étudié. Cependant, il peut persister à l’adolescence dans 40 % à 70 % des cas et parfois jusqu’à l’âge adulte.
Complément d'information sur le champ symptomatologique :
Près de 30 % des enfants peuvent présenter des symptômes dès leur première année de vie, notamment par des pleurs et cris plus fréquents et plus longs que la normale, une suractivité, des difficultés à s'alimenter, et des phases de sommeil plus courtes.
Le TDAH est une maladie complexe, sans cause unique. L’origine peut être d’ordre neurologique due à des anomalies dans le développement et le fonctionnement du cerveau.
Par exemple certaines zones cérébrales responsables de l'attention, du contrôle des mouvements, du sens de l'organisation ont une anatomie singulière ou s’activent de façon anormale. Parfois, il existe des déséquilibres au niveau des neurotransmetteurs tels que la noradrénaline et la dopamine.
Une partie des troubles peuvent aussi être héréditaires même si les facteurs génétiques n’expliquent pas à eux seuls la maladie.
En effet, l’environnement peut y avoir un grand rôle, notamment l’exposition de la mère durant la vie foetale à certaines substances toxiques comme l’alcool, le tabac, le plomb ou des pesticides. Certaines situations familiales peuvent aussi être handicapantes (grands stress, maladies, troubles mentaux, abus…).
Les TCC semblent particulièrement adaptées à ces troubles, permettant aux personnes d’apprendre développer leur attention et leur concentration, tout en contrôlant mieux leurs émotions. Les thérapies familiales peuvent aussi s'avérer utiles, pour aider tous les membres à gérer le trouble hyperactif qui souvent impacte le relationnel de tous les membres de la famille. Les psychothérapies peuvent aussi permettre de remonter dans l'histoire de la famille, les hérédités, le niveau de stress familial et d'analyser les conditions de travail et de vie de l'enfant. Elle peut s'accompagner parfois d'une rééducation orthophonique ou de thérapies en psychomotricité, afin de régler les problèmes d’apprentissage.
Dans tous les cas, la sophrologie pourra aider l’enfant à mettre en place une pratique de relaxation, voire de méditation pour mieux se contrôler, d’apprendre à gérer ses émotions. et donc trouver un meilleur équilibre émotionnel. Dans ce type de troubles, l'aide de l'entourage (famille, amis, enseignant) est indispensable. Car tout le monde doit se sentir impliqué et concerné de façon à adopter les bonnes stratégies et bien les harmoniser.
Enfin, l’aide d’un diététicien et d’un naturopathe peut aider le traitement. Certains chercheurs estiment d’ailleurs que l’alimentation pourrait avoir un lien avec le TDAH. Dans certains cas les oméga-3 pouvaient constituer une aide efficace pour les enfants hyperactifs. Enfin, dans le domaine corporel, les pratiques de fond, Yoga, Qi Gong, peuvent créer les conditions d’une baisse du degré d’hyperactivité et aider la relaxation.
Le complexe d’infériorité désigne la perception, souvent injustifiée ou irrationnelle, d’être inférieur aux autres. Il se construit de manière pernicieuse et durable jusqu’à affecter la vie sociale, affective ou professionnelle. Dans la majorité des cas, il existe des solutions pour en finir à bout et se construire un équilibre sain et positif.