La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central et plus particulièrement le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière.
Elle entraîne des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives et cognitives.
Elle peut se manifester par des symptômes variables : engourdissements, fourmillements, troubles de la vision, tremblements, pertes d'équilibre, difficultés motrices, etc.
La sclérose en plaques évolue le plus souvent par phases, durant desquelles les symptômes réapparaissent ou de nouveaux symptômes surviennent. Après plusieurs années, les troubles peuvent laisser des séquelles (symptômes permanents) qui peuvent devenir très invalidantes.
Il n'y a pas de traitement qui actuellement permet de guérir de cette maladie, mais de nouvelles stratégies thérapeutiques dans les domaines des médecines complémentaires offrent un accompagnement efficace.
Les causes restent inconnues. Elles sont sans doute multifactorielles. Mais certains facteurs peuvent être soupçonnés :
Susceptibilité génétique - Infections - Tabagisme - Mauvaise alimentation - Facteurs environnementaux - Pollutions chimiques - Traumas émotionnels - Carence en vitamine D
Plusieurs études montrent les effets bénéfiques de l’hypnose pour contrôler les douleurs chroniques difficiles à traiter, notamment celles provoquées par la sclérose en plaques. Il peut s'agir de faire travailler les personnes sur le schéma corporel grâce à la visualisation, notamment pour accompagner les paresthésies (fourmillement, sensibilité cotonneuse), les troubles de la mobilité, ou encore les accès douloureux. L'hypnose permet de stabiliser les symptômes, mais aussi d'améliorer de façon importante la vie des sujets, comme de retrouver la capacité de monter des étages, de faire des activités physiques auparavant difficile, voire de réduire ou d'arrêter la prise de médicaments. Bien sûr, l’hypnose seule ne peut offrir une rémission, mais son action permet de mieux assimiler les traitements et développer nos ressources physiques et psychologiques.
Les trois grands principes de la sophrologie sont à l’œuvre dans la gestion de cette maladie : le principe d’action positive, le principe du corps comme réalité vécue, le principe de réalité objective. La sophrologie permet de prendre du recul par rapport aux troubles et "d'apprendre à vivre avec et non contre". Un travail ad hoc peut aussi renforcer la perception des sens qui ne sont pas affectés par la maladie, apprendre à respirer en toutes circonstances, la respiration est l’outil numéro un qui permet de mettre à distance, de se recentrer, mieux contrôler les émotions pour soi et non contre soi, réduire l’angoisse et l’anxiété liées à la maladie. La méditation de pleine conscience peut aussi être une pratique utile pour mieux contrôler l'anxiété liée aux troubles de la SEP.
Plusieurs études ont montré qu'une bonne hygiène alimentaire pouvait accompagner favorablement les personnes atteintes de SEP. A commencer par la consommation régulière de fruits et légumes, la réduction du lait et des produits laitiers, et plus généralement des gras saturés et riche en gras insaturés, l'augmentation de la consommation d’oméga-3 (poissons gras, noix, graines de lin, etc.) ou manger régulièrement du gingembre et des mets assaisonnés au curcuma. Ces pratiques, qui semblent réduire la réaction inflammatoire dans le système nerveux, pourront vous être précisées par un diététicien. Enfin, l'aide d'un naturopathe pour des prescriptions de plantes, contre la douleur et pour aider à la relaxation est aussi très efficace.
La réflexologie montre d'après plusieurs études des résultats encourageants dans l'accompagnement de la SEP. Elle permettrait notamment de diminuer les symptômes moteurs, sensitifs et urinaires. Elle joue également un rôle dans l'accompagnement de la douleur : dans de nombreux cas, la réflexologie a permis de réduire la douleur de 50 % environ pendant plusieurs mois. De plus elle permet de libérer les tensions nerveuses et de trouver un nouveau rapport au corps.