Le cannabis est le nom scientifique donné au chanvre indien, une plante dont on tire le haschich. Le principe actif du cannabis est le THC (tétrahydrocannabinol), une substance psychoactive qui agit sur le système nerveux central. Le cannabis est la plupart du temps fumé, plus rarement consommé sous forme de gâteau ("space-cake") ou d’infusion.
La THC joue un rôle important dans la régulation des émotions en stimulant le système de récompense du cerveau et peut persister dans l’organisme pendant environ 24 heures après la consommation de Cannabis.
Les effets du cannabis sont surtout d’ordre neuropsychiatrique. Ils sont variables en fonction de la dose consommée et de la physiologie du fumeur, mais ils entraînent généralement une détente, du bien-être, une euphorie, des hallucinations, parfois des crises d’angoisses ou des confusions… On constate fréquemment que les consommateurs réguliers organisent leur vie quotidienne autour du produit (recherche, achat, planification des consommations...) De ce fait, comme le produit est facilement à leur disposition, ils ne prennent pas conscience qu'ils sont devenus dépendants.
Il faut savoir que fumer du cannabis serait environ 20 fois plus dangereux pour la santé, à doses équivalentes, que fumer du tabac (présence d'agents carcinogènes en plus forte dose). Le risque de cancer des poumons serait multiplié par 5,7 pour les gros fumeurs (10 ans). À ce jour, la consommation de cannabis a dépassé la consommation de tabac chez les jeunes de plus de 15 ans. La France abrite le plus grand nombre de fumeurs d'Europe.
Les causes principales relèvent de contextes émotionnels et sociaux.
C’est notamment pour faciliter son intégration dans un groupe, par mimétisme du geste du fumeur, comme rite de passage avec un produit interdit, pour réduire son anxiété, compenser un stress, pour tromper l'ennui ou éviter d'affronter les problèmes que naît le désir de fumer et qu’il va perdurer.
Cependant, il existe des prédispositions génétiques aux effets de l'usage de substances psychoactives et/ou à la survenue d'une dépendance. Tous les individus ne sont pas égaux devant les substances ou les activités addictives.
Si le sevrage cause de l’anxiété, des fringales ou des problèmes d’insomnie, la sophrologie peut être très utile pour réduire l’anxiété, dédramatiser la situation, et aussi d'apprendre par la relaxation et la maitrise de la respiration à mieux supporter le manque. Elle peut aussi aider à gérer les conflits qui peuvent se présenter d’une manière saine et non névrotique.
En Inde, le yoga est couramment utilisé dans les cures de désintoxication de la nicotine, comme traitement de soutien. Des pratiques orientales (Qi Gong, Taïchi) peuvent aussi fournir de bonnes bases pour entretenir son corps en bonne santé et bénéficier d'un environnement social qui peut être favorable au maintien de l'abstinence.
Des études semblent montrer que les fumeurs ont des concentrations sanguines réduites en antioxydants et d’autres nutriments. De plus, une étude a révélé que les enfants de parents fumeurs ont des taux sanguins de vitamine C plus faibles que les enfants de parents non-fumeurs. Un diététicien et un naturopathe sauront vous guider pour mettre en place des règles d'alimentation appropriées pour non seulement couvrir les besoins nutritionnels, mais aussi favoriser une présence favorable à la santé en antioxydants naturels.
Thérapie cognitivo-comportementale Les techniques de psychothérapie comportementale et cognitive permettent d'aider le fumeur à se débarrasser de certains comportements en l'aidant à mieux comprendre les pensées qu'il associe à celui-ci. Ces méthodes peuvent être utilisées aussi bien en préparation du sevrage que pendant celui-ci ou pour éviter des récidives. La psychothérapie permet à l'ex-fumeur de prendre conscience de son problème. Elle participe à la prise en charge de troubles souvent associés au tabagisme comme l'anxiété et la dépression. Elle permet d'apprécier le degré de motivation et de vérifier que le moment du sevrage est bon. Les TCC aident les fumeurs à construire des stratégies de résistance pour les situations difficiles. Elles se déroulent en groupe ou individuellement, elles interviennent aux différentes étapes de l’arrêt : préparation, prévention des rechutes...
Elle agit en réduisant l’envie de fumer, en augmentant la volonté ou en renforçant la concentration sur un traitement visant à l’arrêt du cannabis. Le but est de se déconditionner de ses pensées profondes vis-à-vis de la drogue. Le traitement dure plusieurs séances et comprend un travail sur les habitudes et la mise en place de nouveaux apprentissages, des stratégies pour éviter les rechutes ainsi qu'un arrêt de consommation à la troisième séance. L'hypnose est utilisée afin de soutenir la mise en place de nouvelles habitudes et renforcer la motivation. En plus du programme de base, il est possible de faire des séances supplémentaires s'il est nécessaire de travailler d'autres difficultés (stress, dépression,...)
Avec une approche empathique, le psychothérapeute aide à comprendre et à gérer l'addiction au cannabis, favorisant une reprise de contrôle et une vie plus épanouie.
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